Alors que la FF2P pouvait se réjouir du succès du Congrès international sur la Psychothérapie auquel nous avons participé sur l’invitation de son ancien Président, son échec récent dans sa tentative de faire reconnaître le métier de « psychopraticien » par le ministère du travail – en l’inscrivant au Registre national de catégories professionnelles – par véto du Ministère de la santé, confirme nos inquiétudes.
L’isolement « hors la loi » et le refus du Ministère de la santé de reconnaitre la légitimité de l’existence des psychothérapies relationnelles justifie un travail en commun des organismes historiques représentatifs des psychothérapeutes relationnels, ce que souhaite l’ensemble de nos collègues, pour changer cette situation déplorable où la pratique de la psychothérapie est autorisée à des médecins en six mois de « formation » ou à des psychologues cliniciens fraichement diplômés, et refusée à des professionnels ayant fait un long travail de thérapie personnelle et formés par des professionnels expérimentés.
Avec le conseil d’administration de l’AFFOP j’appelle de mes vœux l’organisation en 2018 d’un évènement réunissant toutes les organisations et fédérations qui défendent une psychothérapie relationnelle et humaniste.
La dernière A.G. de l’AFFOP a abouti à un renouvellement et un rajeunissement des administrateurs, ainsi qu’à l’arrivée de nouvelles organisations. Il faut rendre hommage à ceux qui ont innové dans le domaine de la psychothérapie depuis les années 80 avec le début des « nouvelles thérapies ». Sachons nous servir de leur(s) expérience(s) pour l’évolution de notre métier, plus que jamais utile pour aider nos concitoyens à affronter les changements, dramatiques en bien des points, de nos « humaines » sociétés.
Jean-Michel Fourcade, Président et le Conseil d’Administration