En 1998, dix-neuf organismes de psychothérapie – instituts de formation, sociétés savantes, organismes de praticiens, syndicats professionnels – regroupant des praticiens de la psychothérapie relationnelle exerçant sous le titre de psychothérapeute, de psychologues, de psychanalyste ou de psychiatre, ont fondé l’ASSOCIATION FÉDÉRATIVE FRANÇAISE DES ORGANISMES DE PSYCHOTHÉRAPIE,  devenue après son assemblée générale extraordinaire du 16 décembre 2010, l’Association Fédérative Française des Orgnismes de Psychothérapie Relationelle et de Psychanalyse et après son assemblée générale extraordinaire du 14 décembre 2017 l’ASSOCIATION FÉDÉRATIVE FRANCOPHONE DES ORGANISMES DE PSYCHOTHÉRAPIE RELATIONNELLE ET DE PSYCHANALYSE (AFFOP).

Ces différents organismes se reconnaissent dans la notion de psychothérapie relationnelle.

​L’Affop poursuit les objectifs suivants :

Fédérer sur des critères rigoureux les organisations représentatives de l’ensemble des courants de la psychothérapie relationnelle dans les pays de langue française, en respectant le rôle de chacune et en organisant leur concertation permanente.
Développer des relations de coopération entre praticiens de la psychothérapie relationnelle, quel que soit leur titre professionnel (psychopraticien relationnel, psychothérapeute, psychologue, psychanalyste, psychiatre).
Faire reconnaître et légitimer la spécificité des psychopraticiens relationnels. Les représenter ldans les organisations francophones et participer à la concertation internationale, en y faisant entendre leur voix et leur exigence éthique, signe de leur rigueur organisationnelle et démocratique.

La Psychothérapie relationelle

Elle englobe trois courants essentiels de la psychothérapie actuelle :

Humaniste-existentiel

Psychanalytique

Multiréférentiel

L’Affop fonde sa spécificité et celle des organismes membres qu’elle agrée autour d’une communauté de valeurs professionnelles et éthiques qui considèrent la relation praticien/ patient comme le ressort principal de l’évolution du cheminement thérapeutique. Elle reprend et complète ainsi les termes de la Déclaration de Strasbourg sur la psychothérapie du 21 octobre 1990.

L’AFFOP met en avant :

La primauté de l’engagement du praticien en tant que personne au-delà des méthodes et des outils qu’il utilise.

Le rôle de l’intersubjectivité et de la co-responsabilité des partenaires de la relation dans la dynamique thérapeutique.

La prise en compte des divers déterminants existentiels du sujet : (biologiques, familiaux, culturels, sociétaux) et de leur poids respectif dans la construction de son rapport singulier au monde.

L’AFFOP exige du praticien :

L’adhésion à une éthique de la relation.

Une sensibilisation spécifique aux interrelations par sa propre expérience des groupes humains, acquise et élaborée durant sa formation qui inclut l’expérience du travail en séance individuelle et en groupe.

Une formation aux différentes psychopathologies cliniques lui permettant de dialoguer avec des praticiens d’autres courants thérapeutiques.

L’intégration d’une épistémologie de la complexité du sujet en devenir, qui ne le réduit ni aux théorisations préétablies du psychisme ni aux classifications fondées sur ses symptômes.

La recherche permanente de nouvelles connaissances sur l’humain étayée sur une pratique et une formation professionnelle continues.

Les Psychopraticiens relationnels

​Le psychopraticien relationnel est un professionnel de la relation d’aide dans le champ de la psychothérapie relationnelle. Le psychopraticien relationnel agréé ou titularisé par son organisme accréditeur, qui est lui-même membre de l’AFFOP, répond aux 5 critères suivants :

Une psychothérapie personnelle relationnelle ou psychanalytique approfondie.
Une formation théorique et pratique de haut niveau.
La supervision systématique de la pratique professionnelle.
Le respect d’un code de déontologie.
Une reconnaissance de la qualité professionnelle par des modalités de titularisation ou agrément par des pairs.

La formation théorique et pratique du psychopraticien relationnel ainsi que ses connaissances en psychopathologie lui permettent de repérer des troubles psychiques qui nécessitent d’orienter son patient vers des spécialistes de la santé mentale. L’AFFOP réunie et agréée des écoles qui proposent ces formations.